Le journal du réseau de 1990 à 1999 |
La suite du récit
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1990: Mon échelle de réduction adoptée, je me lance
dans les premiers plans de réseau. Toujours plus longs, toujours plus
de voies. C'est beau et proche de la réalité mais la place disponible
dans l'appartement (pas un seul m2 !) me ramène un peu sur terre. Qu'à
cela ne tienne, je confectionne un faux plancher sous le salon et la chambre
ce qui me permet d'obtenir une capacité de stockage de huit modules.
A ce stade, et avant de construire mon premier module, je commence ma première
maquette de bâtiment en construction intégrale afin de me rendre
compte de l'effet rendu au 1/160ème. Sans être compteur de rivets
je suis quelque peu perfectionniste et bien sûr la réalisation
me prend un peu de temps. D'autant que je suis novice dans tous les domaines.
L'expérience est une longue suite d'erreurs, et aujourd'hui j'ai une
grande expérience !
Finalement l'aventure me plaît, et après le BV je me lance dans
la construction d'une halle et d'un édicule d'aisance. St Rivalain, petite
halte sur la ligne à voie unique Auray-Pontivy-St Brieuc est finalement
terminée.
Mais une halte n'est pas tout à fait une gare et je choisis alors de
reproduire la gare de Baud (sur la même ligne). Ainsi vais-je construire
le BV et la grande halle.
1991: Je prends la route de l'université pour reprendre mes études
supérieures afin de faire évoluer ma carrière professionnelle.
La parenthèse va ainsi durer trois ans pendant lesquels le petit
monde du modélisme restera au placard.
1994: Fin des études mais dans l'intervalle le petit dernier
est né. Ça occupe et laisse peu de temps pour les loisirs.
Je continue quand même à me documenter et à
acquérir
du matériel de toute sorte pour mon futur réseau.
1995: Je m'essaie au kitbashing. A partir d'un kit Kibri, je modifie
totalement un poste d'aiguillage d'inspiration Est pour le faire passer à
l'ouest !
Là encore
je progresse doucement tout en me forgeant ma propre expérience.
Poursuite de ma collectionnite aiguë et de mes plans de réseau.
J'abandonne l'idée d'un réseau imaginaire bouclé.
C'est décidé, je vais reproduire la gare de Baud, mais en la transposant
en terminus.
1996: Élaboration d'une multitudes de plans (ma parole c'est
une fixation !) pour rendre ma gare à l'image de ce que j'attends.
Finalement je parviens à une solution de tous les compromis.
1997: Nouveau coup de frein au projet. L'appartement devient trop petit et les voisins sont décidément trop bruyants. Nous vendons pour faire construire un pavillon. Déménagement et transit dans une petite maison de ville. Pas de place pour un réseau, je continue d'étoffer mon parc au 1/160ème.
1998: Galères administratives (permis de construire, préemption
du terrain par la mairie), finalement nous abandonnons la construction pour
acheter un pavillon déjà construit. Phase de travaux pour mettre
la maison à notre goût. Dans notre projet de construction j'avais
une pièce de 20m carré réservée au train, dans la
nouvelle acquisition rien de tout ça. Être un modéliste
libéré de nos jours c'est pas si facile !
Je suis donc revenu à la case départ. J'inspecte toutes les pièces
susceptibles d'accueillir un réseau (grenier, garage, bureau), je modifie
mes plans pour les adapter à la nouvelle situation. Finalement rien n'y
fait, je ne parviens pas à trouver le lieu idéal pour installer
un quelconque réseau. Le garage serait encore le meilleur endroit si
l'hiver il y faisait bon, s'il n'y avait pas de poussière, s'il y avait
moins de meubles et si ... ! C'est finalement dans le garage que va naître
l'idée du réseau étagère. Je pourrais en effet y
loger un réseau, à condition qu'il ne soit pas bouclé et
qu'il soit étroit. Seulement voilà, un meuble au beau milieu de
mon mur préféré vient barrer mes projets. Ce même
mur par contre, dans le bureau un étage au dessus, est lui disponible
...
Après obtention d'une concession ferroviaire miniature par ma
moitié à condition que ce soit discret et beau, la vraie
aventure peut démarrer.
1999: Début de la construction du REVE
Évidemment plus aucun plan ne convient par rapport à l'espace
disponible. Je me documente donc encore une fois en ne prenant en considération
que les petites antennes terminus. A partir de ces informations et de mon cahier
des charges j'élabore mon tracé de voies.
Dans le même temps j'étudie ma norme micro-module. (Beau et discret
qu'elle a dit !).
115 mm de hauteur pour la hauteur d'un caisson de module aux normes AFAN ce
sera beaucoup trop imposant. Après étude, calculs et tâtonnements
je parviens à définir une hauteur standard de 43mm (on peut y
représenter du relief négatif et faire figurer un pont d'un gabarit
correct). Le tout est léger et robuste (vis + colle).
Été 1999, je démarre l'opération de menuiserie.
Ainsi vont sortir de l'atelier trois modules (gare, annexe traction et un bout
de pleine voie).
J'occupe mes soirée à construire intégralement le pont
tournant qui viendra prendre place au coeur de l'annexe traction.
Dernière mise à jour le 21/11/2004 |
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